Österreich
Définition de Österreich
(royaume de l’Est), républi¬que fédérale de l’Europe centrale ; 83 853 km2 ; 7 530 000 hab. (Autrichiens), pres¬que tous de langue allemande et de reli¬gion catholique. Cap. Vienne. 9 Länder : Basse-Autriche. Haute Autriche. Burgen- land. Carinthie, Salzbourg. Styrie. Tyrol. Vienne. Vorarlberg.ViÎles princ. Gratz, Linz, Salzbourg, Innsbruck, Kla- genfurt. — Les 4/5 environ du pays sont constitués par des montagnes ou des pla¬teaux dont l’ensemble forme les Alpes orientales, coupées par de nombr. vallées dont les cours d’eau, tributaires du Da¬nube, n’ont pour la plupart qu’une partie de leur cours en Autriche. — Agricul¬ture : Seigle, orge, betterave à sucre, pomme de terre. Bovins, porcins. Les fo¬rêts couvrent plus de 1/3 du territoire, in- dustr. du bois. — Industrie : , Sous-sol riche en minerais, mais pauvre en char¬bon. La Basse-Autriche a du pétrole, du gaz naturel, du graphite, du fer. Les forces hydrauliques suppléent en partie le manque de charbon. Hauts fourneaux fonctionnant dans les régions minières ; îndustr. mécan. considérable dans les villes principales. Industr. textile, centres princ. : Wiener Neustadt et le Vorarlberg. Hist. — La marche ou margraviat d Autriche a été créée par Charlemagne à la fin du vui« s., après la destruction de la Puissance des Avars. Elle ioua le rôle d avant-poste du germanisme, en face des Slaves puis des Hongrois. En 973, la marche est attribuée à un seigneur bava¬rois, Léopold de Babenberg, dont la dy¬nastie règne pendant près de trois siècles. Henri 11, un de ses descendants, se fait re¬connaître en 1156 duc héréditaire d Autriche par l’empereur Frédéric Bar- herousse. Puis le duché échoit au roi Oto- *ar M de Bohême, auquel Rodolphe de Habsbourg l’arrache en 1276. Ainsi vont *e confondre désormais maison de Habs-bourg et maison d’Autriche, à laquelle di¬verses annexions, à la fin du XIIe s. et au *l,,e s., ont adjoint la Styrie, la Carinthie y ‘a Carniole, et qui bientôt s’accroît du yrol. La monarchie autrichienne fonde ** Puissance du XIII* s. au XVI« s. D’une Part les Habsbourg sont parvenus à fixer la dignité impériale dans leur maison dès 1438, d’autre part avec Frédéric III (1440-1493), qui érige l’Autriche en archi- duché, une fructueuse politique de ma¬riages fait de la maison d’Autriche la plus puissante des maisons régnant en Europe ; enfin, au moment où Charles Quint (1519-1556) vient de réunir dans sa main un immense empire, son frère Fer¬dinand devient roi de Bohême et roi de Hongrie. Quand Charles Quint abdique en 1556, Ferdinand lui succède comme empereur. Mais la monarchie autri¬chienne n’est qu’un assemblage d’États disparates, sans autre lien entre eux que la communauté de souverain. Le pro¬blème pour les Habsbourg, du XVIe au XVIIIe s., est de réussir à donner l’unité à leur monarchie. Les réformes protes¬tantes qui ont pénétré en Bohême, en Hongrie et en Autriche même ajoutent
aux divisions. Le soulèvement des Tchèques en 1618, leur écrasement, permet à Ferdinand II (1619-1637) d’anéantir les li¬bertés nationales en Bohême. Quand la Hongrie est délivrée du péril turc en 1687, la royauté devient héréditaire à Bu¬dapest dans la famille des Habsbourg et les libertés hongroises sont en danger. Les traités de Westphalie (1648) consacrent en Allemagne la déchéance de l’autorité impériale ; la mainmise sur la Bohême et la Hongrie fournit quelque compensa-tion. Mais un déclin de la puissance autri¬chienne s’amorce au XVIIIe s. L’empereur Charles VI (1711-1740) n’obtient pas la
succession d’Espagne, et ne refoule pas longtemps les Turcs au-delà du Danube et de la Save. Sa filie Marie-Thérèse (1740-1780) perd la Silésie que lui enlève Frédéric II de Prusse, mais participe aux partages de la Pologne. L’empereur Jo¬seph II (1780-1790) échoue dans ses efforts pour imposer à tous ses sujets une administration uniforme et centralisée. Incarnation du droit dynastique. l’Au-triche est l’adversaire presque constant de la Révolution française et de Napoléon. François II (1792-1835) est devenu empe¬reur héréditaire d’Autriche en 1804, deux ans avant la destruction, par Napoléon, du Saint-Empire romain germanique. En 1815, la création de la Confédération ger-manique lui laisse l’espoir d’étendre sa domination en Allemagne. L’Italie est maîtrisée. Mais, face aux principes révo¬lutionnaires du droit des peuples, l’absolu¬tisme du chancelier Metternich est un dé¬fi. Les révolutions libérales et nationales de 1848 à Vienne, à Prague, à Budapest, à Milan et à Venise sont vaincues ; la réac¬tion peut triompher. Mais, avec le nouvel empereur François-Joseph (1848-1916), l’autorité des Habsbourg est à la veille de grandes défaites : en Italie (1859), en Al¬lemagne à la suite de Sadowa (1866), à l’intérieur où les tentatives de réformes constitutionnelles échouent. Le Compro¬mis de 1867 avec la Hongrie marque un effort de stabilisation. Sans doute l’Autriche, maintenant alliée de l’Alle¬magne (1879), peut entreprendre une po¬litique d’influence dans les Balkans, mais les Tchèques poursuivent leurs revendica¬tions, et la tension avec les Serbes s’accen¬tue. Du conflit austro-serbe sort la Pre¬mière Guerre mondiale, à l’issue de la¬quelle s’écroule la monarchie austro-hon¬groise. De 1919 à 1938, l’Autriche n’est plus qu’une petite république en proie aux divisions politiques, aux difficultés écono¬miques et à la détresse financière, mena¬cée d’une incorporation forcée au Reich. Hitler réalise YAnschluss en mars 1938. L’Autriche devient province allemande. La victoire alliée de 1945 rétablit l’État autrichien, qui doit attendre jusqu’à 1955 la signature du traité de paix. Membre de l’A.E.L.É., l’Autriche, qui a inscrit dans lalion automobile pose d’énormes problèmes, à cause du nombre croissant des véhicules et de la pollution atmosphé¬rique qu’elle provoque, automobilisme (otomobi’lism], n. m. Construction d’automobiles. Pratique de l’automobile.
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Synonymes de Österreich
Pas des Synonymes.
Antonymes de Österreich
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Citations de Österreich
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